Les objectifs de cette étude :
- Dans un premier temps de recenser les besoins énergétiques du périmètre de la zone étudiée, ici de la commune d’Arfeuilles.
- Ensuite, de chercher et de proposer des solutions techniques adaptées aux besoins en énergie de la commune
- de vérifier la faisabilité technico-économique du projet de chaufferie automatique au bois
- enfin une étude environnementale pour voir l’impact de la chaufferie sur l’environnement.
Cinq scénarios ont ici été étudiés :
1er scénario :
L’ensemble des bâtiments du périmètre est raccordés et la chaufferie est situé prés du cimetière
2 ème scénario :
L’ensemble des bâtiments existants du périmètre est raccordés-la chaufferie est localisée près du cimetière
3 ème scénario :
Les bâtiments excentrés ne sont pas raccordés-la chaufferie est localisée près du cimetière
- Bâtiments non raccordés :
- la salle des fêtes et son extension
4 ème scénario :
L’ensemble des bâtiments du périmètre est raccordé, excepté les 2 logements sociaux -La chaufferie est localisée derrière la maison du patrimoine
5 ème scénario :
Les bâtiments excentrés ne sont pas raccordés
- la salle des fêtes et son extension
La chaufferie est localisée derrière la maison du patrimoine
Le scénario retenu par l’étude est le scénario n°4, le plus attractif.

- Vue d’ensemble d’une chaufferie collective
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D’un point de vue environnemental, le réseau de chaleur permet une forte diminution des émissions de gaz à effet de serre, et dans une moindre mesure de l’épuisement des ressources énergétique et des émissions de SO2.
Par contre, les émissions de NOx et de poussières sont supérieures aux systèmes actuels.
A noter que la chaudière bois est de petite puissance et qu’elle émet proportionnellement beaucoup moins de polluants qu’un insert de cheminée.
D’un point de vu économique, le réseau de chaleur n’est pas intéressant dans les conditions actuelles (forte chute du cours du pétrole depuis 1 an).
De plus, les coûts d’entretien maintenance, réduits actuellement au minimum, seront nécessairement bien plus importants pour le réseau de chaleur.
Les besoins de chaleur sont assez diffus sur le bourg et la position de la chaufferie est excentrée.
Le coût de la chaufferie reste élevé quand aux besoins de la commune, malgré des taux de subventions allant de 30 à 60%.
La commune ne souhaite pas donner suite à ce projet, beaucoup trop onéreux, mais elle étudie a présent d’autres choix de chauffage, individuel pour ses locaux afin de rester dans un cadre de recours aux énergies renouvelables.
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- Rapport d’étude d’un reseau de chaleur bois sur la commune de Châtel Montagne

- Synthese d’étude de faisabilité